Nicolas Michaux

Amour Colère

Sortie le 25 septembre 2020

Capitane Records

Après la sortie de son premier album (A la vie A la mort), Nicolas Michaux a longuement tourné avec son groupe donnant plus d’une centaine de concerts au quatre coins de l’Europe mais aussi au Canada et en Chine. A la fin de cette tournée, Michaux s’est installé au Danemark avec sa famille, d’abord à Copenhague et puis sur l’île de Samsø. C’est là qu’il a enregistré son deuxième album à paraître en septembre prochain.

Auteur, compositeur et producteur, le Belge écrit et chante en anglais et en français se tenant consciemment à la croisée de différentes traditions : la grande époque de la chanson française, les songwriters américains, le rock anglais des années 60, les premières heures de la new wave, l’apogée du Highlife ghanéen… Et cependant Michaux est guidé par un style et un esprit profondément personnels et distinctifs.

Ses enregistrements, faits maison et réalistes, presque documentaires dirait-on, témoignent d’une vie passée à l’écoute. « La musique est quelque chose qui se passe, pas quelque chose que l’on fait » dit-il quand on lui demande de parler de son processus créatif.

Le style de production de Michaux peint en effet des images sonores vives, enracinées dans une profonde considération des instruments et des textures qu’ils évoquent. À la manière d’un paysagiste, son travail est une méditation sur le monde vivant. Sa « peinture » est le spectre musical.

Intitulé Amour Colère, son prochain album est un recueil de dix chansons simples et signifiantes enregistrées à Samsø pendant l’hiver et le printemps 2019. C’est une tapisserie de batteries chaudes, de lignes de basse granuleuses et de guitares habitées sur lesquelles règne la voix caractéristique de Michaux qui joue tous les instruments mélodiques. Morgan Vigilante, ami de longue date et collaborateur, joue de la batterie.

Volontairement dépouillé, l’album parle de la vie domestique, du temps qui passe et des enfants qui grandissent, de la beauté éternelle de la nature mais aussi de l’impossibilité de trouver sa place dans un monde devenu fou et de la frustration que nous ressentons tous en attendant des désastres imminents.