Bingo Club

Better Lucky Than Beautiful

Sortie le 24 février 2023

Fuzo Music

L’entrée est libre au Bingo Club. Chaque perte annonce un gain.

 

Martin a ouvert le club à l’aube des années 20. Entouré de Neysa, Vassili, Marie-Paule, Emile, Annelinde ou Thomas, Bingo Club impose sa patte et jongle entre les styles.

 

En duo, en solo, en anglais comme en français. C’est un mélange de voix chaudes et de textes originaux, nappé d’une musique soft rock et de vidéos tournées à la pellicule aux quatre coins du monde.

 

Un premier EP intitulé Separated est sorti en 2020, en collaboration avec Al Carson (Weyes Blood, Ariel Pink, …). En 2021 sort le single Someday feat. Annie Lime & Jonas San mixé par Stan Neff (Andrea Lazlo de Simone, Camille…). En 2022 Bingo Club présente son premier album intitulé Better Lucky Than Beautiful (« Mieux vaut être chanceux que beau. »), mixé par David Mestre au studio CBE (Tonny Allen, Sébastien Tellier…)

Cet album est une collection de dix titres écrits et enregistrés à différentes époques et dans différents endroits, comme un carnet de voyage musical ou des cartes postales sonores.

On y parle de télépathie (The Low Land), de questions sans réponse (Y Generation), de disruption informatique (Pas De Problème), d’amours hors normes (Ma Chèvre), de divinité (Ginger Brown), d’illusions salutaires (I Do We Do), de musique salvatrice (Always This Same Old Song), de faux-semblants (Sushi Wang), de course contre le temps (Oh Man), ou encore d’actualités et de sport (Foot).

On avait surtout entendu Bingo Club en anglais, on le découvre aujourd’hui un peu plus avec « trois chansons douces et profondes comme la France ». Quelque part entre Serge Gainsbourg, Hope Sandoval, Ariel Pink et le Velvet Underground.

« Always This Same Old Song » est le plus ancien morceau de l’album. Il parle du pouvoir émotionnel salvateur qu’exercent certaines chansons dans nos vies – et de leur capacité à nous faire oublier le présent pour nous transporter dans une autre dimension.

 

Sushi Wang s’apparente à du Gangsta rock. C’est une chanson d’insultes écrite à Cambridge en 2013. Depuis la rancoeur a disparu, mais la chanson est restée.

 

Ma chèvre est une métaphore pour la liberté d’aimer – un cri du cœur destiné à tous les anticonformistes, qui refusent la vie qu’on leur propose pour assumer des goûts différents.

 

Pas de Problème a été écrite en 2020 lors du premier confinement. Elle évoque une conversation entre un être humain flânant dans les rues de Paris, et un robot policier incapable de concevoir que l’on puisse se déplacer sans raison ni destination précises.

 

Foot date de 2018 et dépeint le marasme ambiant et la violence des informations diffusées quotidiennement dans les médias, où seules les pages « sports » semblent encore proposer un brin d’optimisme, avec une nette préférence pour le Football. Deux options s’offrent à nous : Devenir complétement Foot ou n’en avoir plus rien à Foot.

 

I Do We Do raconte la métamorphose d’un homme qui broie du noir et rêve d’un monde différent. Il fait la rencontre d’une fée et réalise qu’il doit changer de paradigme pour pouvoir rebondir.

 

Oh Man raconte la course contre la montre d’un homme désireux de tout comprendre et de ne rien rater. Il passe sa vie à courir après le temps, si bien qu’il passe à côté de tout – comme celui qui regarde s’écouler chaque grain du sablier au lieu de fouler le désert.

 

Ginger Brown est une divinité de l’enchantement que seuls les ébréchés du cerveau peuvent percevoir et célébrer. Elle prend diverses formes pour faire entrer le diable et le bon dans sa danse. Certains disent qu’elle a trois coeurs, deux visages, un regard mais pas d’âme. D’autres qu’elle ne ment jamais car elle est muette et sans chaire. Son existence est sans limite et sans frontière.

 

Y Generation parle de la generation Y, de son questionnement sans fin et de son refus des dogmes. C’est un voyage au pays des merveilles – une prise de conscience que le monde est mouvant et que les certitudes d’aujourd’hui seront peut-être les trous noirs de demain.

 

The Low Land est un dialogue télépathique entre deux amis éloignés physiquement qui se retrouvent dans un monde qu’ils s’imaginent et dont ils ne veulent plus partir.

 

Tous ces morceaux ont été faits avec des personnes et des instruments différents. Ils correspondent à des points de vue éloignés dans le temps.

 

L’album a été finalisé au studio CBE à Paris, et mixé sur place par David Mestre.