Rachael Dadd

Kaleidoscope

Sortie le 14 octobre 2022

Memphis Industries

« Rachael Dadd est l’une des femmes les plus talentueuses, les plus sages, productives et importantes de notre temps. » Kate Stables de This Is The Kit.

 

Comme tant de gens coupés des leurs, aux prises avec les confinements, Rachael Dadd s’est tournée vers l’intérieur, cherchant l’évasion par la musique et le lien à travers l’écriture. Elle espère qu’à l’écoute de Kaleidoscope, les gens « se sentiront soutenus et trouveront un espace pour respirer, traverser le deuil, et faire la fête. »

 

« Cet album est beaucoup plus sincère et personnel que Flux, confie l’artiste, mais je sens que les chansons sont universelles car elles sont largement ancrées dans la vérité et l’amour. Si je devais choisir mon album préféré, ce serait celui-ci, en raison de la magie que nous avons éprouvée lorsqu’avec mon groupe nous nous sommes réunis dans la même pièce ensemble. Toute cette magie se retrouve dans ces chansons. »

 

« Pour moi, poursuit-elle, la musique vient généralement d’un endroit où je suis dans un état de bien-être, libre comme un enfant : enjouée et exploratrice, poussée par les possibilités infinies que sa création peut apporter. Le kaléidoscope, jouet aux infinies possibilités de formes, de couleurs et de motifs, m’a semblé être un très bon titre. »

 

Après avoir participé à l’exposition d’art itinérante Super Cool Drawing Machine, qui a permis de récolter des fonds pour les petites salles de spectacle pendant les confinements, Rachael a conçu la pochette de l’album en brodant sur sa machine à coudre. Elle a créé des figures géométriques colorées, représentant peut-être les motifs d’un kaléidoscope ou des notes de musique dans un immense ciel bleu, témoignages de liberté sans limites et d’évasion loin de la banalité et des luttes de notre humanité. « La musique, elle aussi, permet de s’évader et d’être libre, dit-elle, et j’aime le fait que, si la musique et le ciel peuvent être illimités, ils sont aussi des réceptacles qui préservent tout ce qu’il y a de meilleur. Ici, sur Kaleidoscope, ce sont des réceptacles pour la vérité et l’amour. »

 

Après avoir été embrassée sur la joue et avoir reçu le conseil de se consacrer à la musique à l’âge de 14 ans par Tori Amos qui, avec Kate Bush et Joni Mitchell, a ouvert en elle un nouveau champ de possibilités et de magie, lui montrant comment mettre en mots et en musique son propre monde intérieur, Rachael a découvert John Cage, Steve Reich et John Tavner. Ses expériences d’avant-garde à l’Alton College dans le domaine des boucles de rétroaction l’ont également beaucoup marquée, tout comme les artistes WARP, par exemple Aphex Twin, Boards of Canada, Plaid and Broadcast, et plus récemment Elsa Hewitt. « J’adore les synthés, du coup c’était vraiment génial d’explorer ces mondes plus en profondeur sur Kaleidoscope, explique Rachael, qui s’inspire également de la scène jazz contemporaine de Bristol et d’artistes comme Ishmael Ensemble et Waldo’s Gift.

 

Coproduit « de manière intuitive, audacieuse et ludique » par Rachael et Rob Pemberton (The Staves, Emily Barker, Maja Lena), Kaleidoscope fait appel à des collaborateurs tels que Maja Lena (Low Chimes), Emma Gatrill (Willy Mason), Alex Heane (basse), Charlotte West (synthés), Alex Garden (cordes) et le producteur de Flux Marcus Hamblett (Villagers, James Holden, The Staves), qui apportent au disque « la bonne combinaison de couleurs, les formes justes, beaucoup d’espace là où c’est nécessaire, un monde sonore frais, ouvert et vrai », explique Rachael.

 

L’esthétique japonaise, nourrie du temps qu’a passé Rachael sur l’archipel nippon, se retrouve naturellement dans la trame de ses chansons. « J’ai mis les pieds à Tokyo pour la première fois en 2008, stimulée par l’aventure d’une culture aussi riche et différente. Plus tard, j’ai vécu sur une petite île et j’ai fait l’expérience d’un mode de vie attrayant et équilibré : l’esthétique, l’art et les traditions, se souvient-elle. Chacun portait beaucoup d’attention aux autres, il y avait beaucoup de douceur, dans le cadre d’une vie simple en harmonie avec la nature. Le Japon a laissé son empreinte culturelle sur moi et fait maintenant partie de mon monde intérieur, et je suis sûre que ça se ressent dans les mots et la musique que j’écris. »

 

« Mais dans l’ensemble, poursuit Rachael, c’est l’album du retour à la maison, un album de reconnexion avec ma propre vérité, avec ma communauté ici, avec la terre que j’aime et avec le ciel que je connais. »

 

Au fil des ans, Rachael a effectué des tournées à travers l’Europe et l’Asie, notamment aux festivals de Greenman, Cambridge Folk et Glastonbury. Elle a joué aux côtés de Rozi Plain, This is The Kit, Alabaster DePlume, François and the Atlas Mountains et Michael Kiwanuka. « Beaucoup de mes héros musicaux sont mes meilleurs copains. J’ai une telle chance d’avoir tant de personnes inspirantes à proximité et plus de chance encore de pouvoir partager la musique et des scènes ensemble, particulièrement avec tous les membres de mon groupe, et aussi avec Kate et Rozi de This Is The Kit, et Maja Lena avec qui je suis ravie de partir en tournée cet automne. »

 

Kaleidoscope comprend une édition vinyle limitée publiée chez DINKED, avec un EP bonus incluant des titres hors album en collaboration avec This Is The Kit et Rozi Plain.