Franco-américaine, Barbara Forstner a passé douze ans à New York avant de poser ses valises en France. De son parcours transatlantique, elle garde une passion pour la scène folk et country américaine, qu’elle mêle à une écriture sensible et habitée.

Après un premier EP avec son groupe October Baby (The End, paru en juin 2024) et un album remarqué, Nowhere at All, sorti en novembre de la même année, la chanteuse a rapidement attiré l’attention de médias tels que France Inter, FIP ou encore Rolling Stone. Elle revient aujourd’hui avec son premier album solo, Long Long Gone, attendu le 28 novembre 2025.

Barbara nourrit ses chansons de littérature et de cinéma, composant des récits profondément personnels qui traduisent sa vision du monde et des relations humaines. L’histoire commence à New York, quand elle a quatorze ans. Sa mère ramène une guitare à la maison, censée servir à ses propres cours. C’est pourtant Barbara qui s’en empare : ses poèmes deviennent des paroles, et ses premiers accords – simples, presque rudimentaires – posent les bases d’une méthode de travail qu’elle revendique encore aujourd’hui. Ses morceaux, au climat très cinématographique, invitent à pénétrer son univers.

Élevée dans un environnement artistique, Barbara a grandi bercée par les disques de ses parents : Bob Dylan, Sixto Rodriguez et Tom Waits du côté de son père ; Barry White, Al Green ou Simple Minds du côté de sa mère. Très tôt, elle forge son propre panthéon musical, allant de Nick Drake à Cat Power, de Feist à Big Thief.

Sa première expérience de scène remonte à ses neuf ans, au Rockwood Music Hall de New York, où elle interprète ‘What’s Up’ des 4 Non Blondes. Submergée d’émotions contradictoires, elle quitte la scène en larmes. Mais ce moment devient une révélation : chanter, c’est être comprise et écoutée. Dès lors, la scène s’impose comme une nécessité. Elle apprivoise cette vulnérabilité, qu’elle finit par considérer comme une force, et multiplie les concerts. De Rockwood à La Cigale, du festival britannique End of the Road aux premières parties d’artistes comme Charlie Winston, Barbara s’affirme.

Aujourd’hui installée à Paris, elle enregistre dans son home studio, privilégiant la spontanéité. Chaque titre de Long Long Gone a été capté en une seule prise, pour préserver la vérité de l’instant. Elle soigne aussi l’aspect visuel de son univers, créant elle-même ses visuels à partir de dessins, photographies et collages graphiques.

Enregistré en juin 2025 à Paris avec son ami ingénieur du son Léo Aubry, Long Long Gone se présente comme un disque acoustique, brut et vulnérable. Barbara y aborde l’amitié, l’amour, la famille, mais aussi la beauté fragile et la mélancolie du monde. Écrit entre New York et Paris, l’album explore l’amour perdu, les amitiés qui s’érodent, la vie à l’étranger et les rencontres éphémères. Doux-amer et lumineux à la fois, il suspend le temps, porté par une voix chaude et des textes d’une sincérité désarmante.