L’histoire de Sarah Maison débute dans le sud de la France à la fin des années quatre-vingt. Pensionnaire durant sept années de l’Ecole Nationale Supérieure d’Art de la Villa Arson (Nice), elle envisage très tôt une carrière d’artiste, confronte concret et abstrait, investigue sur les modes d’expression instinctifs, avant de trouver sa voie : la musique.

Une fois montée à Paris, Sarah Maison délaisse le minimalisme acoustique et solitaire des débuts au profit d’une recherche d’arrangements plus luxuriants pour ses compositions. La première matérialisation sera ‘Western Arabisant’, véritable pavé dans la mare, en forme de gentille revanche sur la vie, tube instantané inclus à la playlist de France Inter comme soutenu par La Souterraine sur la compilation ‘Semi-Vol.2’ en mars 2016.

Entrer dans l’univers singulier de Sarah Maison s’apparente à franchir le seuil de son domicile. Pas femme à se faire enfermer dans un style, largement influencée par ses origines métissées (mère amazigh et père du Cantal), elle dresse son autoportrait, brouille les pistes, mêle tradition française et rythmes dansants sur lesquels elle appose des textes non dénués d’humour. La décoration intérieure s’avère donc unique, généreuse et riche, entre couleurs vives, tissus chamarrés et formes omniprésentes. Le regard joue aussi un rôle majeur.

Après deux EPs auto-produits (Sarah Maison en 2018 et Soleils en 2021), de beaux retours de la presse (France Inter, Libération, L’Obs, Télérama, FIP, Rock&Folk, Rolling Stone), différentes formations live (en groupe, duo et solo), Sarah Maison revient en 2025 avec son premier album. Ses concerts sont des performances saisissantes. Ils célèbrent la dimension spectaculaire et dramatique des grandes divas du monde entier, donnant vie à un univers où l’émotion brute se mêle à un esthétisme poignant.

Sur scène, son art prend une nouvelle forme, où chaque mouvement, chaque lumière accentue la tension entre le tragique et le comique, créant une expérience aussi intense qu’inoubliable.