Plaid

Polymer

Sortie le 7 juin 2019

WARP

Traçant des chemins encore plus audacieux et émotionnels dans la musique électronique, Plaid sortiront leur dixième album studio, Polymer, le 7 juin via Warp Records. Les 13 morceaux de l’album contiennent des pétards énergiques, des rythmes mélodiques viscéraux et brillants, et des textures hypnotiques pour créer leur album peut-être le plus cohésif et direct à ce jour.

Le duo novateur composé de Ed Handley et Andy Turner a poussé plus loin les frontières du royaume de la musique électronique sous le nom de Plaid, depuis la fin du trio The Black Dog au début des années 1990. En 2019 Plaid cotoient Aphex Twin, Autechre et Nightmares on Wax sur la liste des valeurs sûres du label Warp, qui fête son trentième anniversaire. Leur approche aventureuse et espiègle les a fait travailler avec Björk et comparer à Mark Bell, Arca, Haxan Cloak, ainsi que des sorties plus récentes de Skee Mask et Daniel Avery. Ils ont aussi travaillé avec le London Sinfonietta, les Southbank Gamelan Players, composé pour les sculptures robotiques de Felix’s Machines, et composé des bandes originales pour différents événements comme la migration des rennes dans le Nord de l’Europe, ou encore un niveau du jeu de plateformes Little Big Planet 3. En live, ils proposent des shows aussi bien pour des clubs que pour des salles de concerts, et se sont produits à l’opéra de Sydney, à Southbank, ou encore au club Berghain de Berlin.

Polymer est un album qui couvre un large éventail d’émotions, d’influences et d’inspirations, un album des temps modernes. Sa création s’est appuyée sur un manifeste de Polyphony, Pollution and Politics ; ils reprennent les thèmes de l’environnement, du synthétique, de la survie, de la mortalité et des (dé)connexions de l’humanité.

Plaid disent : « Les problèmes et les thématiques abordés dans Polymer nous paraissaient parfaits pour l’album, leurs constantes force, endurance et persistance inquiétante, le naturel contre le synthétique, la soie et la silicone, les effets énormes qu’ils ont sur nos vies. »

Le grincement mécanique qui ouvre « Meds Fade » traduit l’atténuation des effets des médicaments et la lucidité émergente des recoins gris de la réalité. Avec la tension techno de « Maru », on peut ressentir l’ultime et épuisant effort pour atteindre un but.

« Dancers » est une bénédiction euphorique : une ode au mouvement libre, inspirée par la contemplation de pluies de météores, de la Voie lactée dans un ciel noir et dégagé, avec des gens qui dansent dans le public. Des bribes de voix donnent une dimension humaine, quoique déformée par des machines : « Ops » offre un refrain sans mots en boucle aux échos synthétiques sur des rythmes D&B.

« Drowned Sea » a été directement inspiré par des déchets en plastique vieux de plusieurs décennies trouvés sur la côte, et des lectures portant sur la place des microplastiques dans la chaîne alimentaire. Telles des particules de plastique, Plaid distillent des sons via des synthés granuleux, réduisant la masse sans parvenir à la détruire complètement.

Le dernier titre, « Praze », un mot ancien qui signifie « prairie », fait allusion à la disparition des champs de fleurs sauvages en Grande-Bretagne. Les mélodies intemporelles nous rappellent avec mélancolie que, malgré les complexités de la vie en 2019, l’espoir perdure.