Jahwar

Winrah Marah

Sortie le 25 octobre 2019

62 TV Records

Né d’une mère professeure de littérature arabe, éprise de musique et de poésie, et d’un père qui se consacre au théâtre puis à la politique culturelle, Jawhar grandit dans la banlieue au sud de Tunis, à Radès. Très tôt il est fasciné par une certaine culture populaire, par la force de ses images et de ses expressions verbales, musicales et gestuelles.

Quand il part à l’âge de vingt ans étudier l’anglais à Lille, c’est plutôt la poésie abstraite qui l’attire, celle de William Blake et d’Emily Dickinson… En plus d’un amour grandissant pour un certain Nick Drake qui le liera de manière irrévocable à son folk impressionniste.

Jawhar écrit des chansons qu’il commence à jouer dans des petits lieux Lillois. Il est ensuite amené à faire quelques premières parties d’artistes tels que Susheela Raman, Boubacar Traoré ou Keziah Jones. Il enregistre son premier album qui sortira en autoproduction avant de ressortir officiellement via le label bruxellois Top5 Records. «When Rainbows Call, My Rainbows Fly» est salué par la presse comme «un soufflant premier album d’un prodige du song-writing». (Les Inrockuptibles, FR).

Depuis, la Belgique et lui s’adoptent mutuellement.

Qibla Wa Qobla (Le baiser et l’orientation de la prière), le premier album de Jawhar sort fin 2013 sur le label bruxellois NAFF et remporte l’Octave du Meilleur Album de l’année en Belgique (catégorie Musiques du Monde). La presse y voit une « mosaïque chatoyante où pop et soufi ont appris à parler le même langage: celui de la musique universelle et intemporelle »; «un album avec lequel Jawhar confirme un talent tranquille et profond de conteur.»

Après Qibla Wa Qobla, Jawhar présente le nouvel album Winrah Marah (20/04/2018 – 62TV Records/PIAS). Influencé par «un printemps arabe qui se fane et autres évènements heureux contemporains», Winrah Marah est à la fois plus mordant et plus coloré que son prédécesseur. Les dix chansons de ce nouvel opus sont habitées par le son d’un groupe qui gagne en complicité et en cohérence. Châabi et folk-pop ciselée y cohabitent dans un équilibre quasi hypnotique.

L’album a été mixé et masterisé par Alex Davidson (NAFF) au Studio Pyramide, Beersel